Douy

Douy, caractérisée par ses trois ponts et d’une superficie de 646 hectares, est la plus petite commune de la Commune Nouvelle de Cloyes-les-Trois-Rivières.

Ses 600 habitants s’appellent les Douysiens et Douysiennes.

À proximité de Châteaudun, le village, en pleine évolution, est particulièrement attractif et accueille chaque année de nouveaux habitants.

Douy est riche de ses nombreux hameaux et lieu-dits : Ancise (château), Le Barry, Bel Air, Le Bois de l’Aumône, Le Bois Habert, La Boudilière (château), le Buisson, Courgain (moulin), Fontaine Marie, Frileuse, Les Fumerreaux, La Gravière, Jargué, Launay, La Mainferme, Le Marais, La Martine (appelée La Brimaudière), Le Moulin de Douy, La Moussonnerie, La Mutte, Le Parré, Les Pâtis, Le Prieuré, La Roche Bernard, Les Rues, Les Sablonnières, Les Villeneuves.

Douy s’est construite dans une vallée délimitée par les deux coteaux : à l’ouest un coteau relativement abrupt avec falaises calcaires et grottes, et à l’est un coteau plus vert fait de bois.

L’origine étymologique de Douy signifie « marais ». De tous temps, Douy a les pieds dans l’eau. Aujourd’hui, 300 hectares de la commune sont inondables mais d’une grande richesse écologique.

Historiquement, le Loir a créé, jusqu’au début du XXème siècle et l’édification des ponts, une véritable scission du village, le pouvoir se partageant souvent entre le haut et le bas de Douy, la paroisse et le prieuré.

L’église Saint Sauveur La Trinité, construite probablement au XIIème siècle, est remarquable pour ses fenêtres romanes avec ses colonnes et ses chapiteaux. Sur ses murs, alternant avec les croix de consécration, on peut admirer un chemin de croix en émail à fond bleu sur faïence. Le chœur est éclairé par cinq fenêtres romanes ornées de vitraux représentant Notre-Seigneur et les quatre Evangélistes.

Le prieuré Saint Julien et sa chapelle sont situés sur un site remarquable entre deux bras du Loir. 
Mentionné dès 860, le prieuré est un des plus anciens du diocèse de Chartres. Les bâtiments ont été reconstruits à la fin du Moyen-âge, mais la chapelle remonte au XI-XIIème siècles et fait partie des six chapelles romanes qui jalonnent le bord du Loir sur environ 80 kilomètres. Du prieuré subsistent actuellement l’ancienne maison prieurale, restaurée au XIXème siècle, le pigeonnier et la chapelle. La restauration de cette dernière en 1967 a fait apparaître dans l’abside, des fresques du XIIème siècle remarquablement conservées.

Au milieu d’une clairière sur les bords du Loir, le Moulin à eau de Courgain, datant du XVIème siècle, a cessé de fonctionner après quatre siècles à moudre le grain.

D’anciennes ballastières ont été magnifiquement aménagées par les Brochetons du Loir pour la joie des pêcheurs. Ainsi les 8 plans d’eau de la Basse Plaine, d’une superficie totale de 19 ha, offrent la possibilité de pratiquer la pêche.

Situé au-dessus de la salle des fêtes, idéal en complément de réception, un gîte de séjour pouvant accueillir 19 personnes, géré par la mairie, a été ouvert à proximité du Chemin de Saint-Jacques et des étangs de pêche. Lien Gîte de France

 

 

Afin de favoriser la découverte de son patrimoine touristique, la commune a mis en place quatre sentiers nature : « la Bécasse », « le Héron », « le Martin-pêcheur » et « le Pic-vert ».